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Les maladies parodontales et votre santé

Des évidences scientifiques suggèrent maintenant que la maladie parodontale puisse être un facteur de risque dans les maladies cardio-vasculaires ainsi que les maladies respiratoires. Les personnes souffrant de maladies parodontales sont à un plus grand risque de maladie cardiaques et ont deux fois le risque d’avoir une crise cardiaque mortelle que des personnes sans maladie parodontale.

On croit que les bactéries qui causent la maladie parodontale peuvent causer de petits caillots de sang qui peuvent contribuer à obstruer les artères par l’accumulation des dépôts gras dans les artères de coeur.

La maladie parodontale s’est maintenant avérée un facteur de risque pour avoir les bébés prématurés ou de petit poids à la naissance. Les mères avec la maladie parodontale peuvent courir un risque de une à sept fois plus grand d’avoir un bébé prématuré ou petit poids à la naissance.

Le lien entre le diabète et les maladies parodontales a été reconnu depuis un certain temps. Les saignements de gencives, la perte d’os et une augmentation des profondeurs des poches autour des dents peuvent être un indicateur précoce du diabète. Les diabétiques sont plus susceptibles aux maladies parodontales et ont besoin souvent de plus de soins parodontaux que les patients non-diabétiques. L’activité des maladies parodontales est souvent liée au niveau de contrôle du sucre sanguin du patient diabétique.

Il y a aussi un lien étroit entre le tabagisme et les maladies parodontales. Le tabagisme réduit l’approvisionnement de sang à l’os autour des dents. La chaleur et les toxines intenses relâchées lorsqu’une personne fume peuvent également affecter la composition bactérienne de la bouche et de la résistance immunitaire du corps aux bactéries parodontales. Le tabagisme réduit l’effet positif de la thérapie parodontale indépendamment du niveau de l’hygiène orale.

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Le rô“le des amibes

Le rôle des amibes 

Le rôle des amibes
dans les maladies parodontales

Par Dre Jacinthe Larivée

Vous arrivez sur les lieux de cette scène. D’après vous qui a tué l’éléphant que cette hyène est en train de dévorer? Est-ce la hyène? Ou les vautours? N’est-ce pas plutôt un autre animal qui a commis le crime et ceux que nous voyons ici ne sont en fait que des charognards qui viennent manger l’animal déjà mort.

À présent, nous faisons un prélèvement de plaque dentaire dans la bouche d’une personne atteinte d’une maladie parodontale. Vous regardez ensuite au microscope les microorganismes que nous venons de prélever. Lequel est responsable de la maladie? Est-ce la petite ronde en haut à gauche ou la grosse allongée en bas à droite? Pas évident, me direz-vous. Ce n’est pas écrit à sa surface.

Saviez-vous qu’on retrouve de 60 à 80 espèces de bactéries différentes dans une bouche donnée. D’autre part, on connaît environ 17 bactéries directement reliées à des maladies parodontales ou parodontites. Personne n’a été capable à date de démontrer que les amibes jouaient un rôle actif dans les maladies parodontales. Le seul fait d’en voir au microscope ne signifie pas qu’elles soient responsables de la maladie. Même si elles sont grosses et laides!

Comment peut-on déterminer si une bactérie est la cause d’une parodontite? Eh bien c’est le Dr Sigmund Socransky en 1977 qui a établi des critères stricts nous permettant de démontrer la responsabilité d’une bactérie dans le développement d’une parodontite.

Il faut démontrer que:

On ne peut donc simplement affirmer en voyant une bactérie ou une amibe au microscope que celle-ci est la cause de la maladie. De plus des bactéries utiles et des bactéries dangereuses ont souvent la même apparence au microscope. Présentement, l’amibe est considérée comme un vidangeur qui mange les bactéries mortes. De la même façon que le vautour qu’on trouve aux côtés d’une carcasse d’éléphant est considéré comme un charognard qui dévore un animal déjà mort.

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Au sujet du bicarbonate de soude et du peroxyde

Au sujet du peroxyde et du bicarbonate de soude 

L’ACP sur la méthode de Keyes

À la fin des années 70, un programme d’hygiène buccale appelé technique de Keyes a été largement publicisé comme une alternative non-chirurgicale au traitement des parodontites sévères de l’adulte*.

Cette technique comprend :

Les approches thérapeutiques changent selon les conditions traitées Dans n’importe quel domaine médical. La technique de Keyes, elle, tente de traiter toutes les conditions parodontales de la même façon.

Cela apporte
quelques risques et limitations : 

La surveillance bactérienne à l’aide d’un microscope de contraste de phase est une technologie délicate, imprécise et démodée qui ne différencie pas exactement entre les bactéries liées à un environnement parodontal sain et à celles associées à une atteinte parodontale agressive. La thérapie locale, qui consiste en en un détartrage et surfaçage de la racine (nettoyage en profondeur) a toujours fait partie de thérapie parodontale conventionnelle.

Toutefois les nombreuses études, à cours et à long terme, ont prouvé que l’utilisation du bicarbonate de soude et du peroxyde d’hydrogène n’apporte aucun avantage par rapport aux techniques conventionnelles.

L’utilisation d’antibiotiques systémiques en même temps que le surfaçage des racines n’a pu montrer qu’un avantage minime ou inexistant par rapport à la thérapie sans antibiotiques pour le traitement de la parodontite de l’ adulte. De plus, l’avantage minime serait seulement de courte durée et l’utilisation des antibiotiques augmente de manière significative les chances que les bactéries développent des résistantes à beaucoup d’antibiotiques.

En conclusion, la technique de Keyes offre une approche simple de traitement, avec des avantages limités et des inconvénients substantiels, pour une maladie multifactorielle qui exige différentes réponses thérapeutiques. L’académie canadienne de parodontologie recommande une évaluation détaillée de n’importe quelle condition parodontale, suivie d’une approche thérapeutique complète. Une approche où « un seul traitement traite tous les maux » offre un risque significatif de sous traitement ou de sur traitement. En conséquence, l’ACP ne peut approuver ou recommander cette technique.
*Report of the special committee on NIH-NIDR study of periodontal therapy. American Academy Periodontology, Chicago., Sept. 1984.

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Lasers pour le traitement des maladies de gencive 

Lasers pour le traitement
des maladies de gencive 

Source : Académie Canadienne de Parodontologie

Les lasers peuvent être employés pour traiter les maladies de gencive.

Des études récentes contrôlées ont démontré des résultats similaires entre le laser et d’autres procédures, comme le détartrage et le surfaçage.
La position de l’ACP sur les lasers est la même que l’American Academy of Periodontology.

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implants dentaires 

Implants dentaires

Les implants dentaires sont des racines de dents artificielles. Ils peuvent être utilisés pour substituer une seule dent manquante, de multiples dents manquantes, pour supporter un dentier ou pour restaurer une bouche entière.

Les implants peuvent avoir différentes formes et textures.

Les implants sont en titane. À la différence d’autres métaux, le titane n’est pas rejeté par le corps parce qu’il est très fort et biologiquement inerte. Deux critères doivent être réunis pour être un candidat à un implant dentaire,. Vos gencives doivent être saines et il doit y avoir suffisamment d’os pour soutenir l’implant.

 

L’os supportant commence à rétrécir dans le sens de la hauteur et de la largeur après l’extraction d’une dent. Des implants sont une option même si le rétrécissement de l’os a été important. Dans ces cas, un parodontiste peut augmenter l’os perdu par l’utilisation de procédures régénératrices, de sorte que des implants peuvent être quand même placés.

Les implants peuvent soutenir un pont, un dentier amovible ou un dentier fixe.

Votre parodontiste et votre dentiste discuteront des options et des avantages pour chacune des options.

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Sourire reconstruit

Sourire reconstruit 

La gencive met en valeur l’apparence des dents dans tous les cas de reconstuction du sourire,. La gencive est aussi le support des dents et des restaurations (facettes, couronnes, et ponts). L’examen de la gencive est donc essentiel dans toute réhabilitation. Soit pour retirer un surplus de gencive, ou en rajouter, le remodelage de la gencive fait partie des procédures que le parodontiste effectue quotidiennement.

Préalablement à une reconstruction du sourire, il est conseillé de consulter un parodontiste. Il évaluera vos objectifs et travaillera de concert avec votre dentiste restaurateur afin d’obtenir le meilleur résultat esthétique possible.

Il arrive que certains traitements doivent précéder les couronnes et facettes. Ces traitements peuvent être une combinaison de, traitement de canal, orthodontie (broches) et chirurgie parodontale (allongement de couronne clinique ou traitement de la maladie parodontale). Le but de ces procédures sont d’améliorer les résultats (confort, apparence et longévité) de la réhabilitation du sourire.

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